Une demeure pour toi

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Au commencement, Dieu a créé le monde. Il a créé le soleil, la lune et les étoiles, ainsi que les plantes et les animaux. Le sixième jour, il a créé l’homme à son image et lui a insufflé le souffle de la vie.

Ce premier homme était Adam, et sa femme s’appelait Ève. Dieu leur a donné une demeure dans un beau jardin. Dieu aimait Adam et Ève, et ils aimaient Dieu. Dieu a demandé à Adam de prendre soin du jardin. Il leur a dit qu’ils pouvaient manger tout ce qu’ils voulaient, sauf de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, et qu’ils mourraient s’ils désobéissaient.

Texte complet de: Une demeure pour toi

Un jour, une chose terrible s’est produite ! Adam et Ève ont péché en désobéissant à Dieu et en mangeant du fruit de l’arbre interdit. Ils ont eu peur de Dieu et se sont cachés de lui. Dieu savait où ils se cachaient. Il est venu et a appelé Adam. Dieu lui a dit que parce qu’ils avaient désobéi, ils devaient quitter leur belle demeure dans le jardin.

Dieu n’a pas oublié Adam et Ève. Il les aimait toujours. Il a promis d’envoyer son Fils unique, Jésus, dans ce monde. Jésus allait mourir pour leur péché afin qu’ils puissent vivre ! « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3.16).

En effet, Jésus est venu ! Il a enseigné que tous les gens ont péché. Les pécheurs doivent mourir. Jésus nous a tellement aimés qu’il a dit à Dieu qu’il mourrait pour les péchés de tous les humains. Il est mort pour chacun de nous.

Et la bonne nouvelle est que Jésus est vivant ! Il est sorti de la tombe ! Il a dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie » (Jean 14.6). Jésus veut nous amener à notre demeure, auprès de son Père céleste.

Parfois, nous ne nous sentons pas aimés. Les gens autour de nous sont tristes, blessés ou en colère. Peut-être avons-nous peur ou ressentons-nous un vide intérieur qui ne disparaît jamais ? Nous nous demandons qui peut nous aider et pourquoi nous nous sentons si seuls. Dieu a placé ce désir au plus profond de notre cœur parce qu’il nous aime. C’est une chose spéciale qui nous attire vers notre Père céleste. Dieu veut combler ce vide dans nos cœurs avec son amour.

Il veut que vous priiez de tout votre cœur et que vous disiez : « Jésus, j’ai besoin de toi. Je suis fatigué de mes péchés. S’il te plaît, Jésus, lave-moi et je me détournerai de toutes ces vilaines choses. » Jésus entend votre appel sincère. Il vous lave et vous apprête pour la demeure qu’il est en train de préparer.

Avant de quitter cette terre, Jésus a dit : « Que votre cœur ne se trouble point ; croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place » (Jean 14.1-2). Cette demeure céleste est un lieu paisible où règnent une joie et un amour sans fin.

Jésus a rendu cette demeure si belle qu’il ne laissera jamais aucune laideur ni aucun péché y entrer. Si notre cœur est souillé par le péché lorsque nous mourons, Jésus ne nous laissera pas entrer.

Comment sera-ce de vivre avec Jésus ? Il n’y aura plus ni douleur, ni peur, ni faim. Plus de maladie, ni de mort, ni d’adieux tristes. Nous y chanterons et louerons Dieu avec les rachetés de toute la terre.

Enfin chez nous ! Dans notre demeure au ciel avec Jésus notre Sauveur !

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Quarante-huit heures dans l’enfer

John N. Reynolds

Le plus intéressant cas de retour à la vie dont j’ai entendu parler, est celui de George Lennox, un voleur de chevaux bien connu dans le comté. Il était en prison pour la deuxième fois. Le comté l’avait envoyé en prison une première fois pour un délit semblable : vol de chevaux.

Il travaillait dans les mines de charbon durant l’hiver de 1887 et 1888. L’endroit où il travaillait lui semblait dangereux. Il en fit part au garde, qui examina le lieu, et décida que l’endroit était sûr, et lui donna l’ordre de retourner au travail. Le condamné obéit mais il n’avait pas continué son travail depuis plus d’une heure, quand le toit s’écroula et l’ensevelit complètement. Il resta dans cet état deux heures entières.

Étant absent à l’heure du dîner, une recherche fut organisée pour le condamné. Il fut retrouvé sous un tas de décombres. Sa vie semblait éteinte. Il fut remonté, et après un examen fait par le docteur de la prison il fut déclaré mort. Son corps fut ensuite transporté à l’hôpital pour être lavé, habillé, prêt pour l’enterrement. Son cercueil fut apporté à l’hôpital. L’aumônier était arrivé pour accomplir la triste cérémonie avant l’enterrement. Un infirmier ordonna à deux prisonniers de soulever le cadavre et de le transporter à travers la salle pour le placer dans le cercueil. Ils obéirent, un à la tête, l’autre aux pieds et ils étaient environ au milieu de la salle quand celui qui était à la tête trébucha accidentellement sur un crachoir, perdit son équilibre et fit tomber le cadavre. La tête du défunt cogna sur le plancher et à la surprise et l’étonnement de tous, un gémissement profond fut entendu. Ses yeux s’ouvrirent bientôt et d’autres signes de vie apparurent. Le docteur fut appelé immédiatement. Lorsqu’il arriva, trente minutes plus tard, l’homme déclaré mort était en train de boire un verre d’eau qu’il avait demandé.

Aussitôt, son cercueil fut retiré pour être utilisé pour un autre prisonnier plus tard. Les vêtements d’enterrement furent remplacés par ses habits de prisonnier. Après une visite le docteur trouva qu’une de ses jambes était cassée à deux endroits. Il resta à l’hôpital pendant six mois et ensuite retourna travailler.

Peu de temps après, un autre mineur me raconta l’expérience que Lennox avait vécu, alors qu’il paraissait mort. Poussé par la curiosité, il me tardait de faire la connaissance de Lennox pour écouter son histoire. L’occasion ne se présenta pas pendant plusieurs mois. Mais finalement elle arriva. J’ai été déplacé dans mon travail et affecté dans un des bureaux de la prison pour établir des rapports annuels. Un jour, on parlait du retour à la vie de cet homme. Il venait de passer vers la porte du bureau et quelqu’un me le montra. Je lui glissai un mot dans sa main lui demandant de venir me voir. Il vint et j’entendis de sa propre bouche sa merveilleuse histoire. C’est un jeune homme d’une trentaine d’années. Il avait été un criminel endurci ; il a une bonne éducation et est très intelligent.

Texte complet de: Quarante-huit heures dans l’enfer

La partie la plus remarquable de son histoire se déroule pendant qu’il était mort. Étant sténographe j’ai écrit son histoire sous sa dictée.

Il disait : « Le matin j’avais un pressentiment que quelque chose de terrible allait arriver. J’étais si mal à l’aise avec cette sensation, que j’ai été voir mon chef des mines, Mr. Grason, et je lui ai dit ce que je pressentais, et lui demandai s’il ne voudrait pas venir examiner mon lieu de charbon. Il vint et l’examina attentivement, et m’ordonna de retourner au travail, me disant qu’il n’y avait aucun danger et qu’il pensait que je devenais fou. Je retournai à mon travail et j’ai pioché pendant environ une heure quand d’un seul coup tout devint noir. Ensuite il me semblait qu’une grande porte en fer s’ouvrait et j’y passais au travers. Alors l’idée m’est venue que j’étais mort et dans un autre monde. Je ne pouvais voir personne et je n’entendais aucun bruit. Pour une raison qui m’est inconnue, je commençais à m’éloigner de la porte et j’avais parcouru une certaine distance quand j’arrivai aux bords d’une grande rivière. Il ne faisait pas sombre et il ne faisait pas clair. II y avait autant de clarté que pendant une belle nuit étoilée. Je n’étais pas resté très longtemps aux bords de cette rivière quand j’entendis le bruit de rames sur l’eau, et bientôt quelqu’un dans un bateau rama jusqu’à moi.

» J’étais sans parole. II me regarda pendant un moment et ensuite me dit qu’il était venu pour me chercher ; il m’ordonna de monter dans le bateau et de ramer jusqu’à l’autre côté. J’obéis. Pas un mot ne fut prononcé. J’avais grande envie de lui demander qui il était, et où j’étais. Ma langue semblait collée au palais. Je ne pouvais pas dire un mot. Finalement nous avons atteint l’autre bord de la rivière. Je sortis du bateau et le batelier disparut.

» Étant seul, je ne savais que faire. Regardant devant moi, je vis deux routes qui se dirigeaient vers une vallée très sombre. L’une était très large et semblait bien parcourue, l’autre était un chemin étroit qui se dirigeait vers une autre direction. Instinctivement j’ai suivi la route la mieux parcourue. Je n’étais pas bien loin et déjà il faisait nuit. Cependant, de temps à autre, une lumière brillait au loin et de cette façon j’étais éclairé pendant mon voyage.

» Bientôt, je me trouvai avec un être qu’il m’est impossible de décrire. Je ne peux que vous donner une idée de son apparence épouvantable. Il ressemblait un peu à un homme mais plus grand qu’un être humain. Il mesurait au moins trois mètres. Il avait de grandes ailes dans le dos. Il était aussi noir que le charbon que j’avais pioché et tout nu. Il avait une lance dans sa main dont le manche mesurait environ quatre mètres et demi. Ses yeux brillaient comme des balles de feu. Ses dents, blanches comme des perles, paraissaient avoir deux centimètres et demi de long. Son nez, si on peut l’appeler un nez, était très grand, large et épaté. Sa chevelure était ébouriffée et longue. Elle tombait sur ses épaules. Sa voix ressemblait aux grognements d’un lion dans une ménagerie.

» Je l’avais vu pour la première fois par un éclat de lumière. Je tremblais comme une feuille en sa présence. Il avait sa lance levée comme pour me transpercer. Soudainement je m’arrêtai. Avec une voix terrible que je crois encore entendre il m’ordonna de le suivre, car il était envoyé pour me guider pendant mon voyage. Je le suivais. Que pouvais-je faire d’autre? Après qu’il ait parcouru une certaine distance, une grande montagne s’éleva devant nous. La partie qui nous faisait face semblait perpendiculaire, comme si la montagne avait été coupée en deux, et une partie enlevée. Sur le mur perpendiculaire, je pouvais voir ces mots : “Voici l’enfer”.

» Mon guide s’approcha de ce mur et avec le manche de sa lance frappa trois coups. Une grande porte massive s’ouvrit et nous sommes entrés. J’étais ensuite conduit vers ce qui me semblait être un passage à travers cette montagne.

» Pendant quelques temps nous voyageâmes dans une obscurité totale. Je pouvais entendre les bruits de ses pas lourds et de cette façon je pouvais le suivre. Tout le long du chemin j’entendais de profonds gémissements semblables à ceux d’un mourant. Au loin, ces gémissements augmentaient, et je pouvais entendre distinctement le cri : “de l’eau, de l’eau, de l’eau“. Arrivant maintenant près d’une autre porte et passant à travers, je pouvais entendre, il me semblait, un million de voix au loin, et le cri, “de l’eau, de l’eau“. Bientôt une autre grande porte s’ouvrit et je m’aperçus que nous avions passé la montagne, et maintenant une grande plaine s’étendait devant moi.

» À cet endroit mon guide me quitta pour diriger d’autres âmes perdues vers la même direction. Je restai dans cette plaine pendant un certain temps, quand un être semblable au premier vint vers moi, mais au lieu d’une lance il avait une énorme épée. Il vint pour m’apprendre ma condamnation. Il parla d’une voix qui frappa mon âme d’horreur. “Vous êtes en enfer, dit-il, pour vous tout espoir est perdu. Comme vous passiez dans la montagne, vous avez entendu les gémissements et les cris perçants de ces âmes perdues qui réclamaient de l’eau pour rafraîchir leurs langues desséchées. Le long de ce passage il y a une porte qui s’ouvre sur le lac de feu. Bientôt ce sera votre destin. Avant que vous soyez conduit dans cet endroit de tourment pour ne plus jamais en sortir : car il n’y a pas d’espoir pour ceux qui y pénètrent : il vous sera permis de rester dans cette plaine, où il est accordé à toutes ces âmes perdues d’apercevoir ce dont ils auraient pu jouir au lieu de ce qu’ils doivent souffrir.“

» Puis, j’étais seul. Je ne sais pas si c’était le résultat de cette peur terrible que je venais de passer, mais maintenant, je devenais stupéfié. Une langueur me saisit. Mes forces me quittèrent. Mes membres refusèrent de supporter mon corps. Vaincu, je m’affaissai comme une masse. Maintenant l’assoupissement me maîtrisait. À moitié éveillé, à moitié endormi, je croyais rêver. Au-dessus de moi et à une certaine distance, je voyais la belle cité dont on parle dans la Bible. Ses murs de jaspe étaient splendides. Je voyais, au loin, de vastes plaines couvertes de belles fleurs. J’ai vu, aussi, la rivière de la vie et la mer de cristal. Des multitudes d’anges passaient et repassaient par les portes de la cité, chantant de si belles chansons. Parmi le nombre, j’ai vu ma chère mère, qui était morte quelques années auparavant, le cœur brisé à cause de ma méchanceté. Elle me regardait et elle m’appelait, mais je ne pouvais pas bouger ; un grand poids me retenait. Maintenant un vent doux envoyait le parfum de ces jolies fleurs vers moi, et je pouvais entendre plus distinctement la mélodie douce des anges, et je me disais, “oh! si je pouvais être un de ces anges!“

» Pendant que je buvais cette coupe de bonheur, soudainement, elle était enlevé de mes lèvres. J’étais réveillé de mon sommeil. Un habitant de ma sombre demeure me ramena du pays des rêves, me disant d’entrer dans ma future carrière. Il m’ordonna de le suivre. Retournant sur mes pas, j’entrai encore dans le passage sombre et pendant quelques temps, je suivais mon guide. Ensuite nous arrivions près d’une porte qui s’ouvrait sur le côté du passage, et finalement nous nous sommes trouvés vers une autre porte, et voilà que je voyais le lac de feu.

» Aussi loin que mes yeux pouvaient voir, j’apercevais devant moi, ce lac de feu et de soufre. Des vagues de feu roulaient les unes par-dessus les autres, et se brisaient les unes contre les autres. Elles s’élançaient comme les vagues de la mer pendant une tempête violente. En haut des vagues je pouvais voir ces êtres humains se lever, mais aussitôt ils redescendaient tout au fond de ce lac de feu. Étant en haut de ces vagues redoutables pendant un moment, leurs malédictions contre un Dieu juste étaient épouvantables, et leurs cris pitoyables pour de l’eau vous déchiraient l’âme. Ce lac immense de feu résonnait avec les gémissements de ces esprits perdus.

» Bientôt je tournais mes yeux vers la porte où j’étais passé quelques instants auparavant, et je lisais ces mots terribles : ”Voici ton destin“ et “L’éternité ne finit jamais“. Peu de temps après, je commençais à sentir la terre s’écrouler en-dessous de mes pieds, et bientôt je me trouvais englouti dans le lac de feu. Je ressentais une soif indescriptible et c’est en réclamant de l’eau que j’ouvris les yeux dans l’hôpital de la prison.

» Je n’ai jamais raconté mon expérience de crainte que les gardes l’entendent, et me traitent de fou et m’enferment dans un asile. J’ai passé par tout cela, et je suis aussi convaincu du fait que je suis en vie qu’il y a un ciel et qu’il y a un enfer, un enfer authentique, tel que la Bible nous le révèle. Mais il y a une chose certaine, je n’irai jamais plus dans cet endroit.

» Aussitôt que j’ouvris les yeux, étant à l’hôpital, je m’aperçus que j’étais encore en vie et sur la terre, immédiatement j’ai donné mon cœur à Dieu et je vais vivre et mourir en chrétien. Les visions terribles de l’enfer ne peuvent jamais être chassées de ma mémoire, ni les belles choses que j’ai vues au ciel. Un jour je rejoindrai ma chère mère. Je pourrai m’asseoir aux bords de cette jolie rivière, parcourir les plaines avec les anges, les vallées et les collines tapissées de fleurs parfumées dont la beauté surpasse tout ce que les mortels puissent imaginer ; écouter les chansons des saints—tout cela me récompensera amplement pour une vie chrétienne sur la terre, même si je dois renoncer aux plaisirs sensuels auxquels je m’adonnais, avant d’être en prison. J’ai délaissé mes compagnons criminels et je fréquenterai de bonnes personnes lorsque je serai, une fois de plus, un homme libre. »

Nous donnons le rapport aux lecteurs comme nous l’avons reçu de Lennox. Nous reconnaissons l’incapacité de la pensée humaine à décrire le ciel ou l’enfer. Donc, le récit de M. Lennox ne serait peut-être pas une vraie description de l’enfer, mais plutôt un aperçu dans l’éternité. Que Dieu bénisse le message de M. Lennox pour réveiller les âmes perdues.

Oh! comment les hommes peuvent-ils douter de l’existence d’un enfer réel et ardent? Nous avons la Bible, la Parole de Dieu, et des révélations comme celle de M. Lennox qui enseignent un enfer véritable. Hommes et femmes, arrêtez-vous! Regardez les choses en face! Votre vie est enregistrée. Dieu veut vous sauver ; il vous pardonnera lorsque vous reconnaîtrez que vous êtes pécheur. La seule façon d’être sauvé est d’être purifié du péché, en acceptant le sang de Jésus-Christ comme sacrifice pour vos péchés. Quand vous acceptez le pardon de Dieu, il vous donnera la paix et le repos dans votre cœur. Vous serez libre, libre dans cette vie, et en plus, libre de vivre la félicité du ciel au lieu de la réalité de non seulement quarante-huit heures, mais d’une éternité en enfer.

L’homme riche et Lazare

(Luc 16.19-31)

Il y avait un homme riche, qui était vêtu de pourpre et de fin lin, et qui chaque jour menait joyeuse et brillante vie. Un pauvre, nommé Lazare, était couché à sa porte, couvert d’ulcères, et désireux de se rassasier des miettes qui tombaient de la table du riche ; et même les chiens venaient encore lécher ses ulcères. Le pauvre mourut, et il fut porté par les anges dans le sein d’Abraham. Le riche mourut aussi, et il fut enseveli.

Dans le séjour des morts, il leva les yeux ; et, tandis qu’il était en proie aux tourments, il vit de loin Abraham, et Lazare dans son sein. Il s’écria : Père Abraham, aie pitié de moi, et envoie Lazare, pour qu’il trempe le bout de son doigt dans l’eau et me rafraîchisse la langue ; car je souffre cruellement dans cette flamme. Abraham répondit : Mon enfant, souviens-toi que tu as reçu tes biens pendant ta vie, et que Lazare a eu les maux pendant la sienne ; maintenant il est ici consolé, et toi, tu souffres. D’ailleurs, il y a entre nous et vous un grand abîme, afin que ceux qui voudraient passer d’ici vers vous, ou de là vers nous, ne puissent le faire.

Le riche dit : Je te prie donc, père Abraham, d’envoyer Lazare dans la maison de mon père ; car j’ai cinq frères. C’est pour qu’il leur atteste ces choses, afin qu’ils ne viennent pas aussi dans ce lieu de tourments. Abraham répondit : Ils ont Moïse et les prophètes ; qu’ils les écoutent. Et il dit : Non, père Abraham, mais si quelqu’un des morts va vers eux, ils se repentiront. Et Abraham lui dit : S’ils n’écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader quand même quelqu’un des morts ressusciterait.

Lectures bibliques supplémentaires :

Apocalypse 21.7-8 ; Apocalypse 20.10, 12, 13 ; 2 Pierre 3.10-12

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Un foyer heureux

Un foyer heureux

La Bible nous donne le plan détaillé pour un foyer qui est beau dans sa conception, solide dans sa structure, et agréable dans son atmosphère. Un foyer peut être une place d’harmonie et de contentement, ou de tension et de conflit. Votre foyer, est-il heureux, fort, et capable à survivre les tempêtes de la vie?

Le foyer est une unité sociale importante. Il a été ordonné par la volonté de Dieu pour notre développement spirituel, bien-être émotif, et épanouissement physique. Le plan de Dieu a toujours été que les membres du foyer devraient apporter le bonheur l’un à l’autre et que les familles devraient vivre en harmonie.

Pourquoi y a-t-il des foyers malheureux

Alors, pourquoi y a-t-il tant de foyers malheureux? Pourquoi sont-ils brisés par le désaccord, la séparation et le divorce? C’est parce que le modèle de Dieu a été négligé. Dans sa Parole se trouve le matériau de construction nécessaire pour un foyer heureux. Les foyers construits d’après sa Parole sont des lieux d’amour, de confiance, d’intérêt mutuel et d’un service désintéressé l’un à l’autre. De tels foyers apporteront le bonheur dans nos vies et conservent nos communautés et nos nations. Suiviez-vous le plan de Dieu, le maître architecte? «Si l’Éternel ne bâtit pas la maison, ceux qui la bâtissent travaillent en vain» (Psaume 127.1).

Pendant la jeunesse, la fondation est posée pour nos foyers futurs. Une vie pure devant Dieu est un ingrédient important dans notre préparation pour le mariage, Le péché prénuptial sapera la stabilité morale et mettra le foyer futur en danger. Une vie d’égocentrisme et d’assouvissement dans notre jeunesse établit un mode de vie qui fera ravage dans le mariage. Le taux élevé de divorce est une preuve suffisante de ces faits. On doit se repentir entièrement de ces péchés avant qu’on puisse avoir une nouvelle vie en Christ. Alors, le passé peut être enterré et Dieu entrera avec ses bénédictions.

Un foyer commence lorsqu’un homme et une femme s’unissent dans le mariage. La Bible dit que nous devons nous marier «seulement dans le Seigneur» (1 Corinthiens 7.39). Cela signifie que l’homme et la femme ont tous deux cédé leurs vies et leurs volontés au Seigneur. Dieu doit avoir la préséance. Quand l’homme, la femme, ou les deux sont égoïstes, où est la base d’un bonheur réciproque?

Se marier dans le Seigneur

Texte complet de: Un foyer heureux

Se marier «dans le Seigneur» ne signifie pas seulement que l’homme et la femme soient des chrétiens, mais aussi que le Seigneur les mène l’un à l’autre. Les passions, les attractions physiques et les engouements constituent un mauvais départ pour le mariage. Quand ceux-ci sont la base pour notre attraction l’un à l’autre, elles peuvent devenir une source de frustration et de conflit après le mariage. Comme nous avons confiance dans le Seigneur pour guider notre choix, sa sagesse divine prévoit le conjoint dont nous aurons besoin, non seulement pour aujourd’hui mais aussi pour toutes les années devant nous. Le Seigneur peut choisir des personne avec des goûts et des tempéraments différents qui se complèteront, faisant un tout plus équilibré. «Et les deux deviendront une seule chair» (Marc 10.8).

Le mariage doit être un lien pour la vie et non simplement un contrat légal. Jésus a donné cette instruction claire: «Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint» (Matthieu 19.6).

L’ordre selon Dieu

Le foyer est une petite communauté en lui-même et, comme dans toute unité sociale, il est nécessaire de déléguer des secteurs de responsabilité. Dieu nous a donné une esquisse de cet ordre dans la Bible. C’est une structure d’autorité, qui, si elle est suivi, apportera l’ordre et le bonheur au foyer. La plus grande responsabilité est exigée du mari, puis de la femme, et ensuite de l’enfant, (1 Corinthiens 11.3 ; Éphésiens 5.22-24). Lorsque Dieu établit et sanctionne un principe, il devient sacré. Toute désobéissance à cet ordre entrainera son propre chagrin. Par contre, Dieu bénit ceux qui sont y obéissants avec la piété, le bonheur et la grâce

Au moment du mariage le mari et la femme commencent une union dans laquelle chacun a une responsabilité et une obligation. Les deux sont nécessaires avec leurs fonctions différentes et leurs habilités naturelles pour faire un foyer complet. Quelqu’un doit assurer la direction de la famille ; et ce rôle a été délégué à l’homme par Dieu. «Car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l’église [...] et s’est livré lui-même pour elle» (Éphésiens 5.23, 25). Un tel amour est trempé dans un esprit de dévouement, un amour bienveillant qui incite le mari à traiter sa femme «comme son propre corps» (Éphésiens 5.28). Un mari affectueux ne considérera pas sa femme comme étant inférieur à lui-même. Il se confiera plutôt à elle et cherchera son conseil, faisant d’elle une vraie partenaire par son amour pour elle.

«Femmes, soyez de même soumises à vos maris» (1 Pierre 3.1). Lorsqu’une femme suit la direction de son mari dans le foyer, comme lui-même suit Christ dans l’obéissance, ce foyer sera un havre de paix et de contentement. Il est écrit en Éphésiens 5.33 «et que la femme respecte son mari». La rébellion contre ce principe a apporté beaucoup de malheur dans les foyers de nos jours. Ne pas tenir compte de ce principe non seulement apporte le conflit dans la vie de la famille, mais apporte aussi le conflit spirituel dans le cœur de l’épouse.

La place des enfants

Nous aimons penser que les enfants sont purs et innocents. Pourtant, chacun est né avec une nature pécheresse. Quand l’enfant grandit, sa nature égoïste deviendra de plus en plus évidente. Il attirera beaucoup de chagrin sur lui-même et sur les autres à moins que les parents ne disciplinent ces tendances.

Le devoir d’un enfant est d’obéir à ses parents. «Enfants, obéissez à vos parents selon le Seigneur, car cela est juste» (Éphésiens 6.1). Un exemple parfait de cette obéissance est observé dans la vie de Jésus lorsqu’il était enfant. «Puis il descendit avec eux pour aller à Nazareth, et il leur était soumis» (Luc 2.51). Lorsque le principe de la soumission est pratiqué et devient la routine dans un foyer, les parents et les enfants sont plus heureux et le foyer est plus agréable.

Quand l’ordre de Dieu est maintenu, les parents vivront pour leurs enfants, les enfants pour leurs parents, et tous vivront pour Dieu. De tels foyers béniront notre voisinage et améliorant nos nations.

Beaucoup de jeunes gens sont impliqués dans les drogues, les gouts du jour, les modes et le monde du divertissement. Ils sont séduits par une société en mouvement rapide qui rejette les valeurs et la moralité qui autrefois donnaient une intégrité et une stabilité à nos communautés. L’absence de foyers solides et heureux, peut-elle être une cause cachée de l’agitation et du mécontentement de notre jeunesse? Que pouvez-vous faire à ce sujet? Ne vous est-il jamais venu à l’esprit que la fondation de votre foyer dépend de vous, de la loyauté de votre cœur à Dieu?

Christ la fondation

Si nous voulons bâtir un foyer solide et heureux, Jésus-Christ doit en être la fondation. Les pluies peuvent venir et les tempêtes peuvent battre contre lui, mais avec Christ il restera debout (Matthieu 7.24-27). Il nous donnera la direction, la vigueur et le courage qui rendront notre foyer victorieux et heureux dans ce monde cruel et peu compatissant. Jésus aimait les foyer, et il est prêt à entrer dans notre foyer. Il dit «Voici, je me tiens a la porte, et je frappe» (Apocalypse 3.20). Il frappe d’abord à la porte de notre cœur et ensuite à la porte de notre foyer. Est-ce que nous lui permettrons d’entrer?

Un foyer heureux commence dans notre cœur. Nous ne pouvons pas avoir de paix véritable dans notre foyer sans avoir la paix dans notre cœur. La victoire personnelle quotidienne contre les irritations et frustrations du jour peut être la nôtre quand nous plaçons notre confiance en Dieu. «À celui qui est ferme dans ses sentiments tu assures la paix, la paix, parce qu’il se confie en toi» (Ésaïe 26.3).

Une famille pieuse priera ensemble pour leurs propres cœurs, leur foyer et les besoins de la communauté. La prière liera une famille ensemble. Il y a un dicton qui dit que : «La famille qui prie ensemble demeurera ensemble».

Croyez et acceptez le plan de Dieu pour votre vie et votre foyer. Ouvrez la porte de votre cœur à Christ. «Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs» (Hébreux 3.7-8). Le Seigneur veut bénir votre cœur et votre foyer. Tournez-vous vers lui avec tout votre cœur, demeurez fidèles et un jour il vous ouvrira la porte du foyer céleste, où le bonheur et la paix parfaite vous accueilleront pour toujours.

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